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Paléographie, configuration, programmation et introduction : Marc Thouvenot (chercheur honoraire au CELIA, CNRS)




Le dictionnaire publié ici n'est pas très important en termes quantitatifs, seulement 1765 entrées, mais il est très précieux parce que son auteur est Fray Bernardino de Sahagún et aussi parce que 45% des entrées extraites des Memoriales con Escolios n'apparaissent dans aucun des dictionnaires du XVI ou XVII siècles.


Son importance réside également dans le fait que les Memoriales con Escolios s'inscrivent dans la tradition lexicographique initiée par l'Italien Ambrogio Calepino et non dans celle d'Antonio de Nebrija qu’a suivi Molina[1], Alonso Urbano[2] et l'auteur du dictionnaire trilingue de la collection Ayer[3].


La grande différence entre les deux traditions est que le Calepino est un dictionnaire contextuel où le sens des mots apparaît à travers des exemples tirés d'auteurs latins ou grecs classiques alors que Nebrija est strictement un dictionnaire bilingue[4].


Le rattachement de Sahagún au monde de Calepino ne peut être mis en doute, ainsi le franciscain Mendieta dit :


“Fr. Bernardino de Sahagún hizo arte de la lengua mexicana y unos sermonarios de todo el año, unos breves y otros largos, y una postilla sobre los evangelios dominicales, y otros muchos tratados de escogidísima lengua. Y como hombre que sobre todos más inquirió los secretos y profundidad de esta lengua, compuso un Calepino (que así lo llamaba él) de doce o trece cuerpos de marca mayor, los cuales yo tuve en mi poder, donde se encerraban todas las maneras de hablar que los mexicanos tenían en todo género de su trato, religión, crianza, vida y conversación.”[5]


et Sahagún lui-même mentionne le nom de l'auteur italien à plusieurs reprises, alors qu'il ne parle jamais de Nebrija :


“Cuando esta obra se començó, començóse a dezir de los que lo supieron que se hazía un Calepino, y aun hasta agora no cesan muchos de me preguntar que en qué términos anda el Calepino. Ciertamente fuera harto provechoso hazer una obra tan útil para los que quieren deprender esta lengua mexicana, como Ambrosio Calepino la hizo para los que quieren deprender la lengua latina y la significación de sus vocablos. Pero ciertamente no ha havido oportunidad, porque Calepino sacó los vocablos y las significaciones de ellos, y sus equivocaciones y metáphoras, de la lección de los poetas y oradores y de los otros autores de la lengua latina, autorizando todo lo que dize con los dichos de los autores, el cual fundamento me ha faltado a mí, por no haver letras ni escriptura entre esta gente; y ansí me fue impossible hazer Calepino.”[6]


Sahagún devait résoudre le problème suivant : comment faire un "calepino" sans textes préalables ? La réponse du franciscain est d'une ampleur impressionnante. Il choisit de procéder à la naissance de textes, par un processus bien connu, de traduire l'ensemble du corpus de textes et d'ajouter des notes lexicographiques.


C'est ce projet que Sahagún résume en disant dans le Prologue du premier livre du Codex Florentino : “Van estos doze libros de tal manera traçados que cada plana lleva tres columnas: la primera de lengua española; la segunda, la lengua mexicana; la tercera, la declaración de los vocablos mexicanos señalados con sus cifras en ambas partes.”


Ce plan de Sahagún ne peut être trouvé réalisé que dans la partie des Códices Matritenses connue, après Paso et Troncoso, comme les Memoriales con Escolios.


Parce que, comme le dit le franciscain lui-même : “Lo de la lengua mexicana se ha acabado de sacar en blanco todos doze libros; lo de la lengua española y las escolias no está hecho, por no haver podido más por falta de ayuda y de favor. Si se me diese la ayuda necessaria, en un año o poco más se acabaría todo; y cierto, si se acabase, sería un tesoro para saber muchas cosas dignas de ser sabidas, y para con facilidad saber esta lengua con todos sus secretos, y sería cosa de mucha estima en la Nueva y Vieja España”[7]


Ce plan idéal a été réalisé exclusivement dans les Memoriales con Escolios[8] et est réalisé deux fois : une fois en brouillon et l'autre en version au propre.


D'une manière simplifiée, on peut dire qu'à la première époque du travail de Sahagún à Tepepulco, le format général était un plan avec deux colonnes toutes en nahuatl, que ce soit en écriture pictographique ou alphabétique. La deuxième époque (Tlatelolco et Mexique) correspond au plan final élaboré par Sahagún, c'est-à-dire en trois colonnes, avec le texte Nahuatl au centre. La plupart des documents de l'époque, qui correspondent à ce que l'on appelle aujourd'hui les Códices Matritenses, ne comportent que la colonne centrale avec le texte Nahuatl, tandis que les colonnes prévues pour l'espagnol et les « escolios » ont été laissées en blanc. À l'exception des folios des Memoriales con Escolios et de leurs ébauches.




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Enfin, le dernier format correspond au Codex Florentino, format qui ne correspond pas à ses souhaits mais que Sahagún a dû adopter pour s'adapter aux circonstances.


Dans cet ouvrage et ses différents états (Primeros Memoriales, Códices Matritenses et Códice Florentino ) il y a deux thèmes qui apparaissent sous le format particulier adopté dans chacune de ces périodes d'élaboration. Ces deux thèmes correspondent aux Choses Célestes et aux Choses Humaines. Et non seulement ils apparaissent dans les trois formats, mais dans le cas des Códices Matritenses, ils apparaissent deux fois : d'abord sous forme de brouillon et ensuite sous forme de document propre. De plus, ces deux thèmes constituent les Mémoriales con Escolios, c'est-à-dire la forme conçue à l'origine par le frère Bernardino pour toute son œuvre et que l'opposition de certains de ses coreligionnaires ainsi que du pouvoir politique l'ont empêché de réaliser.




Comment se présente la version idéale, c'est-à-dire les Memoriales con Escolios ?


Comme le dit Sahagún, chaque page est divisée en trois colonnes. La plus grande est la colonne centrale contenant le texte nahuatl, la colonne de droite, de taille similaire, comporte les « escolios » ou notes lexicographiques. Et la dernière colonne, celle de gauche, est la colonne de la traduction espagnole, c’est la plus étroite des trois. Chaque colonne est présente des écritures différentes, en particulier en termes de taille. La colonne du nahuatl est la plus grande, tandis que les deux autres colonnes ont des caractères plus petits. Visuellement, la taille des colonnes et des lettres rend la colonne centrale et le texte nahuatl plus importants.


Déjà, le fait de mettre autant l'accent sur la partie nahuatl de la page est remarquable, mais la chose peut-être la plus nouvelle dans l'organisation des pages est l'articulation des « escolios » ou notes lexicographiques avec le texte central. Pour relier un mot du texte à une note Sahagún décida de faire figurer au-dessus du mot du texte un nombre (de 1 à moins de 100 en changeant généralement après chaque paragraphe) et d'introduire la note avec le même numéro.


Les Escolios


Cela signifie que Sahagún a inventé un système qui correspond à ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de notes de bas de page, que nos éditeurs de texte font pour nous aujourd'hui sans que nous ayons à penser ni à la numérotation ni à la mise en page.


On peut considérer que notre franciscain a élaboré et conçu une solution pratique pour la présentation des documents bilingues qui serait la base d'un travail lexicographique. En effet, on peut observer, aussi bien dans le cas des Escolios que dans l'édition moderne, qu'il est très simple de transformer des notes lexicographiques en entrées de dictionnaire. On pourrait imaginer que Sahagún envisageait de faire un dictionnaire à partir des « escolios ». Et c'est peut-être le cas. En fait, il nous dit dans le Prologue du premier livre du Codex Florentino : " Estos doze, libros, con el arte y vocabulario apéndice se acabaron de sacar en blanco este año de mil e quinientos y sesenta y nueve ". Malheureusement, il n'y a aucun moyen de comparer les entrées de ce vocabulaire avec les notes lexicographiques existantes, car à ce jour aucun vocabulaire de Sahagún ni une grammaire n'ont été trouvés.


Les Memoriales con Escolios, qu'il s'agisse de ceux qui parlent des Choses Humaines, qui sont dans l'Académie Royale d'Histoire, ou de ceux qui parlent des Choses Célestes, gardés dans la Bibliothèque du Palais Royal, comportent deux versions qui correspondent à deux étapes de l'élaboration de l'œuvre de Bernardino de Sahagún. Lui-même nous dit en marge du folio 178r du brouillon des Choses Célestes : " Este es el borron del quaderno primero " et sur la version au propre, folio 160r, " De la manera que esta este quaderno a de ir toda la obra ".


Il y a plusieurs différences entre ces deux versions. Si les deux présentent une distribution de leurs pages en trois colonnes dans le même ordre (espagnol, nahuatl, notes de traduction), la proportion de chacune est très différente. Ainsi dans le brouillon, la première colonne, celle de l'espagnol, est très réduite, celle du nahuatl au centre un peu plus grande, tandis que la troisième, celle des notes de traduction, occupe presque la moitié de la largeur de la page.


En comparaison, dans la version au propre, les trois colonnes ont presque la même taille.


La graphie est également très différente, alors que dans la copie au propre tout est écrit en écriture carolingienne, dans le brouillon seul le Nahuatl est très bien écrit, tandis que l'espagnol et plus particulièrement la troisième colonne est d’une écriture difficile à lire, plusieurs fois de la main de Sahagún lui-même.


Ces textes, probablement réalisés à Tlatelolco, ou, selon León-Portilla à Mexico, pour la version au propre, dérivent d'une première version réalisée à Tepepulco, aujourd'hui appelée Primeros Memoriales. Avec la version des Primeros Memoriales, le brouillon, sa version au propre et le Codex de Florence, nous avons là quatre étapes successives de la réalisation de l'œuvre de Sahagún. Mais selon la volonté du franciscain, tout le Codex de Florence aurait dû être comme apparaît la troisième étape.


Le tableau suivant résume les différentes étapes de la réalisation de l'Histoire générale ou universelle du Sahagún :




Compilation initiale


Primeros Memoriales


Tepepulco (1558-1561) 1560[9]


Recherche d’un format


Borrador de los Escolios


Tlatelolco 1564-1565[10]


Format idéall


Memoriales con Escolios


Tlatelolco 1564-1565


Format réaliste ou “calepino” virtuel


Códice Florentino


México-Tlatelolco 1577[11]




On peut considérer que c'est dans le brouillon que Sahagún a introduit une véritable révolution. Ce qu'il fait, c'est simplement créer un nouveau genre d'outil linguistique.


La comparaison entre les ébauches des Choses Célestes et Humaines permet de réaliser que la réalisation pratique des notes lexicographiques a été faite à travers plusieurs essais avant de trouver la forme souhaitée. Et l'idée d'introduire des notes n'était probablement pas entièrement nouvelle pour Sahagún, parce que déjà en 1563 il introduisait des annotations marginales dans le texte de son Sermonaire "ce sont des notes lexicologiques explicatives, liées à un chiffre et une lettre au mot commenté du sermon"[12].


L'introduction des Memoriales con Escolios, dans le GDN, a été faite sur la base de la version au propre, en la vérifiant avec les brouillons.




Caractéristiques des Escolios dans le GDN


Lors de l'introduction des premiers Memoriales con Escolios, plusieurs décisions ont dû être prises pour organiser les données entre les quatre principaux domaines du GDN, à savoir la paléographie, la normalisation, la traduction et les contextes.


Paléographie


Comme toujours, la paléographie est telle qu'elle apparaît dans le manuscrit. Mais comme il s'agit d'un texte et non d'un dictionnaire, il a été nécessaire de prendre des décisions pour certains cas spécifiques.


Noms


A plusieurs reprises, le nom se présente sous une forme possessive. Il a été décidé de doubler les entrées :


itonal : son signe (14)


tonal[li] : signe (14*)




ytoca : nom (15)


toca[itl] : nom (15*)


et un * a été placé après le numéro pour indiquer qu'il n'existe pas sous cette forme dans le manuscrit original.


S'il y a une différence entre la forme du texte et la forme de la note, la forme grammaticale est suivie, c’est celle que nous considérons comme la forme choisie par Sahagún comme base lexicologique.


Ainsi ont été introduits:


temputz[tli] : visage du mauvais geste, ca. notemputz (12-)


tempilo[tl] : visage du mauvais geste, ca. notempilouh (12+)


tandis que ce sont les mots temputzpul et tempilopul qui apparaissent dans le texte




Verbes


Les verbes sont introduits dans leur forme actuelle, à la première personne, lorsque le préfixe du sujet est connu, sinon à la troisième personne.


L'identification des préfixes, à la fois sujet et objet, a été faite selon la forme proposée par Sahagún pour le passé du verbe et ils ont été écrits après le verbe à la manière de Molina :




Choloa


choloa, ni


saltar. o arremeter. o huir, pt. onicholo. (2)


zahua


çaua, nino


ayunar, pt. oninoçauh (19)


icnelia


icnelia, nitla


hacer merced o beneficio, pt. onitlacneli (42)


ixmictia


ixmictia, nite


afear la cara a otro, pt. oniteixmicti. (95)


tlacahuiloa


tlacaviloa, nitetla


alagar o regalar, pt. onitetlatlacauilo (11)


aci


aci, nic


prender, pres. nicaci, pt. onicacic. (50)


maca


maca, nicno


arrojarse con ímpeto para hacer algo. o darse todo a van cosa, pt. onicnomacac. (3+)




Les verbes qui commencent par une voyelle apparaissent avec : n et non ni.




Les préfixes directionnels restent à l'entrée quand Sahagún les garde dans le passé.




hualtemo


valtemo, ni


descender, pt. onivaltemoc (32)




Les verbes en ne- + passif qui viennent avec un passé en -oc ont été écrits ne-.....-o


nemauhtilo


nemauhtilo


todos temen, pt. onemauhtiloc (11)






Normalisation


Les règles générales du GDN ont été suivies. Les règles qui ont été appliquées sont essentiellement celles qui ont été définies pour le dictionnaire de Molina et le Codex de Florence. Les règles ad hoc sont très rares.


Traduction


Les traductions de Sahagún ont été modernisées, mais dans la partie contextuelle on peut voir l'orthographe originale espagnole. En plus de la traduction, certaines informations spécifiques peuvent être observées selon qu'il s'agit d'un nom ou d'un verbe.


Noms


Dans le cas des noms, le franciscain introduit, après la traduction espagnole, le mot "caso" ou, généralement, sous forme abrégée "ca" suivi de la forme possessive (ou quand il y a plusieurs possibilités) du nom à la première personne du singulier.


conetontli


conetontli


infante o infanta. caso noconeton (10)


tlayohualli


tlayoualli


cosa escura o oscuridad, ca. notlayoual (12)






Il y a aussi le cas contraire. Ainsi, dans le texte des Choses Célestes, dans quelques cas (entre les folios 168v et 169v), lorsque le mot est sous sa forme possessive, ou composé avec les suffixes -tica, -pan ou -que, le mot dans sa forme absolue ou singulière est précédé du mot " rec :


atlan


atlan


del agua. (13) / en el agua. {rec. atl}(32)




Verbes


Dans la version au propre, une note lexicographique verbale, introduite par le numéro, mentionne la traduction du verbe, puis le mot "pt" ou "p" avec un tilde suivi du prétérit du verbe à la première personne du singulier avec les préfixes objets. L'indication du passé, faite dans les années 1564-65, est une innovation de Sahagún. C'est quelque chose qui n'apparaît pas dans le Vocabulaire Olmos et qui seulement en 1571 apparaîtra systématiquement dans le Vocabulario Mexicano-Español de Molina, avec exactement le même modèle : "augmentation du prétérito + préfixe sujet + préfixe objet + verbe en préfixe".


Dans certains cas, lorsque dans le texte le verbe est au passé, dans la note lexicographique "pres", abréviation de "present", est écrit avant le verbe mis au présent.




Certaines informations provenant du brouillon ont été intégrées entre parenthèses {}. Ou la traduction seule :


yohua


youa


hacerse noche, pt. oyouac (40) {a la puesta del sol}




Ou toute l'entrée :


Cahuaca


{cavaca, ni


dar alaridos, pt. onicavacac}




Contextes


La partie contextuelle a toujours la même structure :


1) En majuscules la traduction du mot choisi


2) Le texte de nahuatl tel qu'il apparaît dans la colonne centrale des Memoriales con Escolios est écrit en gras. La seule différence avec le texte original est que les chiffres sont placés à côté des mots et entre parenthèses au lieu d'être écrits comme un exposant.


3) Après un signe égal, =, vient la traduction de Sahagún avec son orthographe originale. C'est ce qui correspond à la colonne de gauche des Memoriales con Escolios.


4) Enfin, dans la colonne de droite, précédées de leurs numéros, se trouvent les notes lexicographiques, ou « escolios ».


5) À la fin se trouve l'information sur l'emplacement de l'information. Ceux qui commencent par P_ sont des folios qui appartiennent au manuscrit du Códice Matritense del Real Palacio, tandis que ceux qui commencent par A_ proviennent du manuscrit du Códice Matritense de la Real Academia de la Historia. Lorsque l'information provient exclusivement d'un brouillon, la mention "brouillon" sera trouvée.




Normalisation


Paléographie


Traduction


tlacaxolopitli


Tlacaxolopitli


persona tonta, ca. notlacaxolopi (31)




PERSONNE STUPIDE, CA. NOTLACAXOLOPI (31)




In tlaueliloc yyolloco ciuatl, tlacaxolopitli (31), totôpotla (32), nenquizqui (33), nenpoliuhqui (34), nënenpotla (35), nenquiça (36), tlanenquixtia (37) = La ruyn muger es tonta e ynutil.




31 : personne idiote ca. notlaca[xo]lopi


32 : personne sontochada ca notôtompotlauh


33 : personne inutile ca. nonenquizcauh nonenquizcauh


34 : personne non rentable ca. nonenpoliuhcauh nonenpoliuhcauh


35 : personne maladroite parlant environ nonenempotlauh


36 : travailler dans valde p. onenquiziz


37 : perdre du temps ou hazienda ou l'honneur p. onitlanêquixti perdre du temps ou hazienda ou d'honneur




(A_96r)






Español Français


(A_96r)




Sahagún Escolios

1565



Paleografía, configuración, programación y introducción: Marc Thouvenot (Investigador honorario del CELIA, CNRS)




El diccionario que se publica aquí no resulta tan notable en términos cuantitativos, ya que solamente lo integran 1765 entradas, sin embargo es muy valioso porque su autor es fray Bernardino de Sahagún, y también lo es porque un 45% de las entradas extraídas de los Memoriales con Escolios no aparecen en ninguno de los diccionarios de los siglos XVI o XVII.


Su importancia radica también en el hecho de que los Memoriales con Escolios se inscriben en la tradición lexicográfica iniciada por el italiano Ambrosio Calepino y no en la de Antonio de Nebrija que siguieron Molina[13], Alonso Urbano[14] y el autor del diccionario trilingüe de la Colección Ayer[15].


En este sentido, la gran diferencia entre las dos tradiciones es que el de Calepino es un diccionario contextual donde los sentidos de las palabras aparecen a través de ejemplos extraídos de autores latinos o griegos clásicos, mientras que el de Nebrija es estrictamente un diccionario bilingüe[16].


La adscripción de Sahagún al mundo de Calepino es algo que no se puede dudar, así el franciscano Mendieta dice:


“Fr. Bernardino de Sahagún hizo arte de la lengua mexicana y unos sermonarios de todo el año, unos breves y otros largos, y una postilla sobre los evangelios dominicales, y otros muchos tratados de escogidísima lengua. Y como hombre que sobre todos más inquirió los secretos y profundidad de esta lengua, compuso un Calepino (que así lo llamaba él) de doce o trece cuerpos de marca mayor, los cuales yo tuve en mi poder, donde se encerraban todas las maneras de hablar que los mexicanos tenían en todo género de su trato, religión, crianza, vida y conversación.”[17]


y el mismo Sahagún menciona varias veces el nombre del autor italiano, mientras que nunca habla de Nebrija:


“Cuando esta obra se començó, començóse a dezir de los que lo supieron que se hazía un Calepino, y aun hasta agora no cesan muchos de me preguntar que en qué términos anda el Calepino. Ciertamente fuera harto provechoso hazer una obra tan útil para los que quieren deprender esta lengua mexicana, como Ambrosio Calepino la hizo para los que quieren deprender la lengua latina y la significación de sus vocablos. Pero ciertamente no ha havido oportunidad, porque Calepino sacó los vocablos y las significaciones de ellos, y sus equivocaciones y metáphoras, de la lección de los poetas y oradores y de los otros autores de la lengua latina, autorizando todo lo que dize con los dichos de los autores, el cual fundamento me ha faltado a mí, por no haver letras ni escriptura entre esta gente; y ansí me fue impossible hazer Calepino.”[18]


Sahagún tuvo que resolver el problema siguiente: ¿cómo hacer un “calepino” sin textos previos? La respuesta del franciscano es de una magnitud impresionante. Se trata de proceder al nacimiento de los textos, a través de un proceso bien conocido[19], de traducir todo el corpus de textos y de agregar notas lexicográficas.


Es ese proyecto que Sahagún resume diciendo en el Prólogo del primer libro del Códice Florentino: “Van estos doze libros de tal manera traçados que cada plana lleva tres columnas: la primera de lengua española; la segunda, la lengua mexicana; la tercera, la declaración de los vocablos mexicanos señalados con sus cifras en ambas partes.”


Ese plan de Sahagún se puede encontrar realizado solamente en la parte de los códices Matritenses conocidos, después de Paso y Troncoso, como los Memoriales con Escolios.


Porque como lo dice el proprio franciscano: “Lo de la lengua mexicana se ha acabado de sacar en blanco todos doze libros; lo de la lengua española y las escolias no está hecho, por no haver podido más por falta de ayuda y de favor. Si se me diese la ayuda necessaria, en un año o poco más se acabaría todo; y cierto, si se acabase, sería un tesoro para saber muchas cosas dignas de ser sabidas, y para con facilidad saber esta lengua con todos sus secretos, y sería cosa de mucha estima en la Nueva y Vieja España”[20]


Ese plan ideado se realizó exclusivamente en los Memoriales con Escolios[21] y se encuentra realizado dos veces: una vez como borrador y la otra como versión en limpio.


De manera simplificada se puede decir que en la primera época del trabajo de Sahagún hecho en Tepepulco, el formato general era de una plana con dos columnas todo en náhuatl, fuera en escritura pictográfica o alfabética. La segunda época (Tlatelolco y México) corresponde al plan final elaborado por Sahagún es decir en tres columnas, con el texto náhuatl en el centro. La mayor parte de los documentos de esa época, que corresponden a lo que se llama hoy los Códices Matritenses vienen con solamente la columna central con el texto náhuatl, mientras que las columnas previstas para el español y los escolios se quedaron en blanco. A la excepción de los folios de los Memoriales con Escolios y de sus borradores.


Finalmente el último formato es el que corresponde al Códice Florentino, formato que no corresponde a sus deseos pero que Sahagún tuvo que adoptar para adaptarse a las circunstancias[22].


Adentro de esa obra y de sus diversos estados (Primeros Memoriales[23], Códices Matritenses[24] y Códice Florentino[25]) se encuentran dos temas que aparecen bajo el formato particular adoptado en cada una de esas épocas de elaboración. Esos dos temas corresponden a las Cosas Celestes y a las Cosas Humanas[26]. Y no sólo aparecen en los tres formatos, sino que en el caso de los Códices Matritenses aparece dos veces: una primera como borrador y otra vez como documento en limpio. Además, esos dos temas constituyen los Memoriales con Escolios, es decir, la forma ideada originalmente por fray Bernardino para toda su obra y que la oposición tanto de algunos de sus correligionarios tanto como del poder político le impidieron realizar.




Cómo se presenta la versión ideal, es decir los Memoriales con Escolios?


Como lo dice Sahagún cada página se encuentra divida en tres columnas. La más grande es la columna central que contiene el texto náhuatl, la columna de la derecha es de un tamaño similar y viene con los escolios o notas lexicográficas. Y la última columna, la de la izquierda, es la columna del español que es la más estrecha de las tres. Cada columna viene con escrituras diferentes, en particular, en términos de tamaño. La del náhuatl es la más grande, mientras que las dos otras columnas presentan escrituras más pequeñas. Visualmente el tamaño de las columnas y de las letras hace que se le otorgue mayor importancia a la columna central y al texto náhuatl.


Ya el hecho de hacer tanto énfasis en la parte náhuatl de la página es notable, pero quizás lo más novedoso en la organización de las páginas es la articulación de los escolios o notas lexicográficas con el texto central. Para relacionar una palabra del texto que tiene una nota Sahagún decidió introducir arriba de la palabra del texto un número (de 1 a menos de 100 cambiando generalmente siguiendo los párrafos) y de introducir la nota con el mismo número.


Los Escolios

Esto significa que él inventó un sistema que corresponde a lo que hoy conocemos como las notas de pie de página, que nuestros editores de texto hacen hoy por nosotros sin que tengamos la necesidad de pensar ni en la numeración ni en la disposición.


Se puede considerar que nuestro franciscano elaboró y concibió una solución práctica para la presentación de los documentos bilingües que serían la base de una obra lexicográfica. En efecto, se puede observar, tanto en el caso de los Escolios como de la edición moderna, que es algo muy sencillo transformar las notas lexicográficas en entradas de un diccionario. Se podría imaginar que Sahagún proyectaba hacer un diccionario utilizando los escolios. Y quizás es el caso. En efecto él nos dice en el Prólogo del libro primero del Códice Florentino: “Estos doze, libros, con el arte y vocabulario apéndice se acabaron de sacar en blanco este año de mil e quinientos y sesenta y nueve”. Desgraciadamente, no hay manera de comparar las entradas de ese vocabulario con los escolios existentes, porque hasta la fecha no se ha encontrado ese vocabulario de Sahagún, ni tampoco el arte gramatical.


Los Memoriales con Escolios, ya sea los que hablan de las Cosas Humanas, que se encuentran en la Real Academia de la Historia, o los que hablan de las Cosas Celestes, custodiados en la Biblioteca del Real Palacio, comportan dos versiones que corresponden a dos etapas en la elaboración del trabajo de Bernardino de Sahagún[27]. Él mismo nos dice en el margen del folio 178r del borrador de las Cosas Celestes: “Este es el borron del quaderno primero” y en la versión en limpio, folio 160r, “De la manera que esta este quaderno a de ir toda la obra”.


Esas dos versiones presentan varias diferencias. Si las dos presentan una distribución de sus páginas en tres columnas en el mismo orden (español, náhuatl, notas de traducción), la proporción de cada una es muy diferente. Así en el borrador, la primera columna, la del español, es muy reducida, la del náhuatl en el centro un poco más grande, mientras que la tercera, la de las notas de traducción, ocupa casi la mitad del ancho de la página.


En comparación, en la versión en limpio las tres columnas vienen casi con el mismo tamaño.


La grafía es también muy diferente, mientras que en la copia en limpio todo está escrito en una escritura carolina, en el borrador solamente el náhuatl está escrito muy bien, mientras que el español y más particularmente la tercera columna está escrita de una escritura que se lee con dificultad, muchas veces de mano del proprio Sahagún.


Esos textos, probablemente hechos en Tlatelolco, o bien, según León-Portilla[28] en México, para la versión en limpio derivan de una primera versión hecha en Tepepulco, llamada hoy Primeros Memoriales. Con la versión de los Primeros Memoriales, el borrador, su versión en limpio y el Códice Florentino tenemos entonces cuatro etapas sucesivas de la realización de la obra de Sahagún. Pero según los deseos del franciscano, todo el Códice Florentino hubiera debido ser como aparece la tercera etapa.


En el cuadro siguiente se resumen las diversas etapas en la realización de la Historia General o Universal de Sahagún:


Recopilación inicial


Primeros Memoriales


Tepepulco (1558-1561) 1560[29]


Búsqueda de un formato


Borrador de los Escolios


Tlatelolco 1564-1565[30]


Formato ideal


Memoriales con Escolios


Tlatelolco 1564-1565


Formato realista o “calepino” virtual


Códice Florentino


México-Tlatelolco 1577[31]




Se puede considerar que el borrador es donde radica la introducción de una verdadera revolución por parte de Sahagún. Lo que hace es simplemente crear un nuevo género de herramienta lingüística.


La comparación entre los borradores de las Cosas Celestes y Humanas permite darse cuenta que la realización práctica de las notas lexicográficas se hizo a través de varios ensayos antes de encontrar la forma deseada. Y probablemente que la idea de introducir escolios no era totalmente nueva para Sahagún, porque ya en 1563 introdujo anotaciones marginales al texto de su Sermonario “se trata de notas lexicológicas explicativas, relacionadas con un número y letra al vocablo comentado del sermón”[32]


Por otro lado, la introducción de los Memoriales con Escolios, en el GDN, se hizo basándose en la versión en limpio, cotejándola con los borradores.


Características de los Escolios en el GDN

Al introducir los primeros Memoriales con Escolios, hubo que tomar varias decisiones para organizar los datos entre los cuatro campos principales del GDN, es decir la paleografía, la normalización, la traducción y los contextos.


Paleografía

Como siempre, la paleografía se realiza tal como aparece en el manuscrito. Pero como se trata de un texto y no de un diccionario se hizo necesario tomar algunas decisiones para algunos casos específicos.


Sustantivos

En varias ocasiones el sustantivo se encuentra en una forma posesiva. Por lo tanto se decidió duplicar las entradas:


itonal: su signo (14)


tonal[li]: signo (14*)




ytoca: nombre (15)


toca[itl]: nombre (15*)


asimismo se puso un signo (*) después de la cifra para indicar que no existe bajo esa forma en el manuscrito original.


Si existe una diferencia entra la forma del texto y la forma de la nota, se sigue la forma gramatical que consideramos como la forma elegida por Sahagún como base lexicológica.


Se introdujeron:


temputz[tli]: cara de mal gesto, ca. notemputz (12-)


tempilo[tl]: cara de mal gesto, ca. notempilouh (12+)


mientras que en el texto aparecen las palabras temputzpul y tempilopul


Verbos

Los verbos se introducen en su forma del tiempo presente, en la primera persona, cuando se conoce el prefijo sujeto, o en su defecto en la tercera persona.


La identificación de los prefijos, tanto sujeto como objeto, se hizo siguiendo la forma que propone el propio Sahagún para el pretérito del verbo y se escribieron después del verbo al modo de Molina:


choloa


choloa, ni


saltar. o arremeter. o huir, pt. onicholo. (2)


zahua


çaua, nino


ayunar, pt. oninoçauh (19)


icnelia


icnelia, nitla


hacer merced o beneficio, pt. onitlacneli (42)


ixmictia


ixmictia, nite


afear la cara a otro, pt. oniteixmicti. (95)


tlacahuiloa


tlacaviloa, nitetla


alagar o regalar, pt. onitetlatlacauilo (11)


aci


aci, nic


prender, pres. nicaci, pt. onicacic. (50)


maca


maca, nicno


arrojarse con ímpeto para hacer algo. o darse todo a van cosa, pt. onicnomacac. (3+)




Los verbos que empiezan con una vocal aparecen con: n y no ni.




Los prefijos direccionales se quedan en la entrada cuando Sahagún los guarda en el pretérito




hualtemo


valtemo, ni


descender, pt. onivaltemoc (32)




Los verbos en ne- + pasivo que vienen con un pretérito en –oc se escribieron ne-....-o


nemauhtilo


nemauhtilo


todos temen, pt. onemauhtiloc (11)




Normalización

Se siguieron las normas generales del GDN. Las reglas que se aplicaron son esencialmente las mismas que se definieron para el diccionario de Molina y las del Códice Florentino. Reglas “ad hoc” son muy raras.


Traducción

Las traducciones de Sahagún se modernizaron, pero en la parte contextual se puede observar las grafías originales del castellano. Además de la traducción, se pueden observar algunas informaciones específicas según se trata de sustantivos o de verbos.


Sustantivos


En el caso de los sustantivos el franciscano introduce, después de la traducción al español, la palabra “caso” o, generalmente, de manera abreviada “ca.” seguida de la (o las, ello cuando hay varias posibilidades) forma posesiva del sustantivo en la primera persona singular.


conetontli


conetontli


infante o infanta. caso noconeton (10)


tlayohualli


tlayoualli


cosa escura o oscuridad, ca. notlayoual (12)




Se encuentra también el caso opuesto. Así en el texto de las Cosas Celestes aparece en algunos casos (entre los folios 168v y 169v), cuando la palabra se encuentra en forma posesiva, o bien compuesta con los sufijos –tica, –pan o bien –que, la palabra en su forma absolutiva o bien singular precedida de la palabra “rec.”:


atlan


atlan


del agua. (13) / en el agua. {rec. atl}(32)




Verbos


En la versión en limpio, una nota lexicográfica verbal introducida por el número, menciona la traducción del verbo y después la palabra “pt” o “p” con una tilde seguida del pretérito del verbo en la primera persona del singular con los prefijos objetos. La indicación del pretérito, hecha en los años 1564-65, es una innovación de Sahagún. Es algo que no aparece en el Vocabulario de Olmos[33] y que solamente en el año de 1571 va a aparecer de manera sistemática en el Vocabulario Mexicano-Español de Molina, exactamente el mismo patrón: “aumento del pretérito + prefijo sujeto + prefijo objeto + verbo en pretérito”.


En algunos casos, cuando en el texto el verbo se encuentra en la forma pretérita, en la nota lexicográfica se escribe “pres.”, abreviación de “presente”, antes del verbo en presente.


Algunas informaciones que vienen del borrador se integraron entre llaves. O solamente en la traducción:


yohua


youa


hacerse noche, pt. oyouac (40) {a la puesta del sol}




O bien en toda la entrada:


Cahuaca


{cavaca, ni


dar alaridos, pt. onicavacac}




Contextos

La parte contextual viene siempre con la misma estructura:


1) En mayúsculas la traducción de la palabra elegida.


2) Escrito en negrita el texto náhuatl tal como aparece en la columna central de los Memoriales con Escolios. La única diferencia con el texto original es que los números vienen al lado de las palabras y entre paréntesis en lugar de estar escrito como exponente.


3) Después de un signo de igualdad (=) viene la traducción de Sahagún con su grafía original. Ello corresponde a la columna de la izquierda de los Memoriales con Escolios.


4) Lo último, precedidos de sus números, son las notas lexicográficas, o escolios, que aparecen en la columna de la derecha de los Memoriales.


5) Al final viene los datos sobre la localización de la información. Los que empiezan por P_ son folios que pertenecen al manuscrito del Códice Matritense del Real Palacio, mientras que los que empiezan con A_ vienen del manuscrito del Códice Matritense de la Real Academia de la Historia. Cuando la información deriva exclusivamente de un borrador, se encontrara la mención Borrador.



Ortografía normalizada


Paleografía


Traducción


tlacaxolopitli


tlacaxolopitli


persona tonta, ca. notlacaxolopi (31)




PERSONA TONTA, CA. NOTLACAXOLOPI (31)




In tlaueliloc yyolloco ciuatl, tlacaxolopitli (31), totôpotla (32), nenquizqui (33), nenpoliuhqui (34), nënenpotla (35), nenquiça (36), tlanenquixtia (37) = La ruyn muger es tonta e ynutil.




31: persona tonta ca. notlaca[xo]lopi




32: persona sontochada ca notôtompotlauh




33: persona inútil ca. nonenquizcauh




34: persona desprouechada ca. nonenpoliuhcauh




35: persona torpe en hablar ca. nonenempotlauh




36: trabajar en valde p. onenquiz




37: perder tiempo o hazienda o honrra p. onitlanêquixti








(A_96r)









[1] Molina, Fray Alonso de., 1970, Vocabulario en lengua Castellana y Mexicana y Mexicana y Castellana. Estudio preliminar de Miguel León-Portilla. México, Editorial Porrúa.


[2] Alonso Urbano, 1990, Arte Breve de la Lengua Otomi y Vocabulario Trilingüe, edición de René Acuña, Mexico, UNAM


[3] Vocabulario Trilingüe, Ayer Manuscript n° 1478, Newberry Library, Chicago


[4] Thouvenot, Marc, 2014, “Los Memoriales con Escolios en la obra de fray Bernardino de Sahagún”, en El universo de Sahagún pasado y presente 2011, Pilar Máynez, José Rubén Romero Galván coordinadores, México, UNAM, pp. 33-60.


[5] Mendieta, Jerónimo de, Historia eclesiástica indiana, http://www.cervantesvirtual.com


[6] Las citas de Sahagún vienen de la versión: Historia General de las Cosas de Nueva España, Juan Carlos Temprano, Universidad de Wisconsin-Madison, Estados Unidos. http://www.artehistoria.jcyl.es/cronicas/contextos/11500.htm


[7] Códice Florentino, Libro I, “Al sincero lector”


[8] Códice Matritense del Real Palacio f.160r-170r (Paso y Troncoso: Volumen Códice Matritenses, Memoriales con Escolios Cap. II, p. 177-199). / Códice Matritense de la Real Academia de la Historia, f. 88r-96r (Paso y Troncoso: Volumen Códice Matritenses, Memoriales con Escolios Cap. IV, p. 199-215)


[9] Bustamente García, Jesús , 1990, Fray Bernardino de Sahagún una Revisión Crítica de los Manuscritos y de su Proceso de Composición. México, UNAM, Instituto de Investigaciones Bibliográficas, 522 p., p. 411


[10] Bustamente García, p. 424


[11] Bustamente García, p. 452


[12] Bustamente García, p. 73


[13] Molina, Fray Alonso de., 1970, Vocabulario en lengua Castellana y Mexicana y Mexicana y Castellana. Estudio preliminar de Miguel León-Portilla. México, Editorial Porrúa.


[14] Alonso Urbano, 1990, Arte Breve de la Lengua Otomi y Vocabulario Trilingüe, edición de René Acuña, Mexico, UNAM


[15] Vocabulario Trilingüe, Ayer Manuscript n° 1478, Newberry Library, Chicago


[16] Thouvenot, Marc, 2014, “Los Memoriales con Escolios en la obra de fray Bernardino de Sahagún”, en El universo de Sahagún pasado y presente 2011, Pilar Máynez, José Rubén Romero Galván coordinadores, México, UNAM, pp. 33-60.


[17] Mendieta, Jerónimo de, Historia eclesiástica indiana, http://www.cervantesvirtual.com


[18] Las citas de Sahagún vienen de la versión: Historia General de las Cosas de Nueva España, Juan Carlos Temprano, Universidad de Wisconsin-Madison, Estados Unidos. http://www.artehistoria.jcyl.es/cronicas/contextos/11500.htm


[19] “En el dicho pueblo [Tepepulco] hize juntar todos los principales con el señor del pueblo, que se llamava don Diego de Mendoça, hombre anciano, de gran marco y habilidad, muy esperimentado en todas las cosas curiales, bélicas y políticas, y aun idolátricas. Haviéndolos juntado, propúseles lo que pretendía hazer y pedíles me diesen personas hábiles y esperimentadas con quien pudiese platicar y me supiesen dar razón de lo que los preguntase. Ellos me respondieron que se hablarían cerca de lo propuesto y que otro día me responderían, y ansí se despidieron de mí. Otro día vinieron el señor con los principales, y hecho un muy solemne parlamento, como ellos entonce le usavan hazer, señaláronme hasta diez o doze principales ancianos y dixéronme que con aquellos podía comunicar y que ellos me darían razón de todo lo que les preguntase. Estavan también allí hasta cuatro latinos, a los cuales yo pocos años antes havía enseñado la gramática en el Colegio de Santa Cruz en el Tlatilulco.


Con estos principales y gramáticos, también principales, platiqué muchos días, cerca de dos años, siguiendo la orden de la minuta que yo tenía hecha. Todas las cosas que conferimos me las dieron por pinturas, que aquella era la escriptura que ellos antiguamente usavan, y los gramáticos las declararon en su lengua, escriviendo la declaración al pie de la pintura. Tengo aún agora estos originales.” Códice Florentino, Libro II, Prólogo.


Ver también la descripción de Miguel León-Portilla en “Memoriales, Relaciones, Crónicas e Historia . Sahagún en la historiografía del XVI” en El Universo de Sahagún, Pasado y Presente, 2008, Coordinadores Pilar Máynez y José Rubén Romero Galván, México, UNAM, p. 40.


[20] Códice Florentino, Libro I, “Al sincero lector”


[21] Códice Matritense del Real Palacio f.160r-170r (Paso y Troncoso: Volumen Códice Matritenses, Memoriales con Escolios Cap. II, p. 177-199). / Códice Matritense de la Real Academia de la Historia, f. 88r-96r (Paso y Troncoso: Volumen Códice Matritenses, Memoriales con Escolios Cap. IV, p. 199-215)


[22] Ver Ascensión Hernández de León-Portilla en “Dimensiones de la obra de Fray Bernardino de Sahagún” en El Universo de Sahagún, Pasado y Presente, 2008, Coordinadores Pilar Máynez y José Rubén Romero Galván, México, UNAM, p. 96-108.


[23] 1993, Primeros Memoriales, Facsimile Edition, Photographed by Ferdinand Anders, University of Oklahoma Press.


[24] 1905-1907, Historia de las Cosas de Nueva España. Publicado por Paso y Troncoso. Madrid, Hauser y Menet, 5 vol.


[25] 1979, Códice Florentino. El manuscrito 218-220 de la colección Palatina de la Biblioteca Medicea Laurenziana, Mexico, Giunti Barbéra & Archivo General de la Nación, 3 vol., fac-similé.


[26] El título, Cosas Humanas, es de Sahagún, mientras que el de Cosas Celestes es nuestro. Aparece, con varias correcciones, como “7° Libro trata del sol y de luna y estrellas y del año del jubileo” en los Memoriales con Escolios y después en el Códice Florentino.


[27] Cosas Celestes : borrador Códice Matritense del Real Palacio f. 178r-183r (Paso y Troncoso: Volumen VII, Memoriales en 3 Columnas p. 257-267). Versión en limpio: Códice Matritense del Real Palacio f.160r-170r (Paso y Troncoso: Volumen Códice Matritenses, Memoriales con Escolios Cap. II, p. 177-199).


Cosas Humanas: borrador Códice Matritense de la Real Academia de la Historia, f. 104-111 (Paso y Troncoso: Volumen VIII, sin título ni foliación). Versión en limpio: Códice Matritense de la Real Academia de la Historia, f. 88r-96r (Paso y Troncoso: Volumen Códice Matritenses, Memoriales con Escolios Cap. IV, p. 199-215)


[28] León-Portilla, Miguel, 1999, Bernardino de Sahagún, pionero de la antropología, México, UNAM, 261 p., 140


[29] Bustamente García, Jesús , 1990, Fray Bernardino de Sahagún una Revisión Crítica de los Manuscritos y de su Proceso de Composición. México, UNAM, Instituto de Investigaciones Bibliográficas, 522 p., p. 411


[30] Bustamente García, p. 424


[31] Bustamente García, p. 452


[32] Bustamente García, p. 73


[33] Olmos, fray Andres de, 2007 (1547), Vocabulario, in Arte de la lengua mexicana y vocabulario. Edición electrónica: Sybille de Pury, Anne-Marie Pissavy, Marc Thouvenot, in G.D.N: Gran Diccionario Náhuatl, www.sup-infor.com y CEN (México, INAH, 2009)

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